lundi 26 septembre 2011

Petits grains de sable (un pavé dans la mare #4)

Comme tous les lundis, je réponds à l'appel de La Mère Cane pour lancer mon pavé dans la mare. Enfin, je devrais dire comme presque tous les lundis car aujourd'hui, soit la mare est vide, soit le pavé s'est transformé en petits grains de sable.

En effet, je ne sais pas si c'est le soleil qui est revenu avec un promesse de rester dans les parages pendant une bonne partie de la semaine ou la satisfaction d'une journée déjà bien remplie et de façon fort agréable, mais là, je suis à sec de coup de gueule. 

Je pourrais bien rouspéter après l'abruti de première mon cher collègue qui a parqué son char à boeufs ce matin devant mon garage, m'empêchant donc, toute la matinée de me rendre dans mon Méga N pour faire mes courses hebdomadaires. Je lui ai donc laissé un gentil petit mot sur son pare-brise en lui expliquant que la porte blanche devant laquelle il était installé n'est pas seulement décorative mais qu'elle a une vraie utilité.

Ce maudit trou du c** charmant personnage est venu frappé à ma porte sur les coups de midi, en me disant qu'il pensait que je ne travaillais pas le lundi (chose parfaitement vraie) et que par conséquent je n'avais pas besoin d'emmener Jolie Bichette chez Nounou. Bizarrement je me suis découverte une répartie du feu de dieu en laissant échapper : "C'est vrai, ça ! Jolie Bichette ne va pas chez Nounou et nous, nous vivons d'amour et d'eau fraiche ! D'ailleurs nous sommes ravis d'accepter ton invitation à déjeuner !".

Non mais franchement, les gens sont d'un sans gène....

Arrêtez moi, mais je ne viendrais pas de le lancer mon micro pavé ?

p.s. : Vous avez jusqu'à demain soir pour vous tortiller le neurone sur le "C'est pas du tout ça" spécial DarkGally
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dimanche 25 septembre 2011

Liste des moments de vie #5


Après une grosse semaine, d'une relation intense avec ma boîte d'Humex rhume, je me lance dans la liste des moments de vie de Franny.

Liste : *5*
Date : 25 septembre 2011

Je pense... au choix cornélien que je vais devoir faire en mettant les pieds au lycée mardi (merci chère proviseur adjointe de m'avoir concocté un emploi du temps royal).

Je remercie ... les vaches du lycée d'avoir fait une petite pause dans leur rythme effréné de mise bas, ça nous a permis de faire deux nuits normales consécutives.

J'espère ... que ma terrasse sera finie mardi car mes tomettes je les préfère rouges. Je sais c'est déjà ce que je disais la semaine dernière mais les messieurs qui posent les carreaux ne semblent pas pressés et m'ont même demandé de sortir par la fenêtre de la cuisine plutôt que par la porte. Sympa avec la poussette ! 

Je suis habillée ... toujours en pyjama, mais pas le même que la semaine dernière ! Vous voulez des détails ?

Je lis ... un tas énorme de copies ! Je peux vous dire que certaines sont 1000 fois plus drôles que le meilleur de Astérix.


J'écoute ... la voix deJolie Bichette qui enchaîne les "ma mamaman" et les "na na na na".

Hier j'ai regardé ... rien du tout car l'affreuse prof que je suis était invitée aux 18 ans d'une des ses chères têtes blondes.

Je vois par la fenêtre ... le soleil qui tape dans mes carreaux et qui me rappelle que le liquide à vitres et le chiffon sont dans le placard de la cuisine.

J'entends dans ma maison ... la télé branchée sur arte junior (notre petit plaisir du dimanche matin) mais bien loin derrière le monologue de Jolie Bichette.

Je sens dans ma cuisine ... rien, parce que mon nez est comme le péage de St Arnoult en  plein chassé croisé des grandes vacances : bouché !

Je crée ... pas grand chose en ce moment, il faut que je me lance dans des fouilles archéologiques pour remettre la main sur mes aiguilles à tricoter.

Je dois faire avant ma prochaine liste ... nettoyer mes vitres histoire d'y voir plus clair.

Je partage une citation ... Dès lors qu'on a une vie intérieure, on mène déjà une double vie. (Pierre Assouline)

Je partage un blog... Le petit monde d'Isa parce qu'elle aussi aime le rugby.

Un article de ce blog en particulier ... Un ninja, même blessé, reste un ninja

Je partage une photo prise dans la semaine ...

Jolie Bichette qui découvre que sa maman a un bien vilain nez

Qui a un truc pour que les vitres ne se re-salissent pas ?


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samedi 24 septembre 2011

Crêpage de chignons (bavardages de nanas #3)

Après les poils, Maman bavarde, s'attaque à nos autres attributs velus : les cheveux. Nous délaissons donc la table de torture de l'esthéticienne pour nous asseoir confortablement dans le fauteuil de la coiffeuse.

Mon vrai premier souvenir de cheveux remonte à un temps quasi préhistorique : ma classe de CE1. A cette époque là, ils étaient longs, voire très longs et très souvent domptés en deux nattes très BCBG qui collaient parfaitement avec le look dicté par Môman Passie. Je passais donc pour une petite fille de bonne famille, bien élevée.

Jusqu'au jour où, une de mes camarades, mademoiselle Bonheur (Nathalie, si tu me lis, j'ai toujours quelque chose qui t'appartient) a dépassé les bornes des limites (hein, Maurice !).
Ce débordement a eu pour conséquence de provoquer un duel entre elle et moi. Le rendez-vous état pris, nous allions en découdre dans la cour lors de la récréation de l'après-midi.

Lorsque la cloche retentit, les deux duellistes que nous étions, se présentèrent face à face et accompagnées, chacune de nos fidèles sergents. Les regards étaient mauvais, les poings serrés et les mâchoires bien crispées. Le signal fut donné et nous nous ruèrent l'une sur l'autre.

Les giffles volèrent, les ongles griffèrent et les cris n'attirèrent personne (bizarre ça, quand on y repense). La foule en délire soutenaient les championnes qui se donnaient bien du mal (dans tous les sens du terme) pour satisfaire leur public. 

Le gong retenti, il fallait retourner devant notre classe, pour finir notre après-midi studieuse. Aujourd'hui, je ne peux pas vous dire ce qui a déclenché ce duel, ni même laquelle de nous deux l'a remporté mais ce qui est certain, c'est que j'ai gardé, jusqu'au soir, bien serrée dans ma main gauche, une poignée de cheveux arrachés à la jeune morue.

Je ne sais pas non plus si c'est ce jour là que tout a basculé, mais aujourd'hui, mes tifs sont coupés  très courts ce qui limite la prise pendant les bagarres !

Et vous, une histoire de cheveux ?

p.s. : Retrouvez tous les bavardages de nanas chez Maman bavarde



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mercredi 21 septembre 2011

C'est pas du tout ça #8

Mercredi oblige, voici le rendez-vous hebdomadaire du "C'est pas du tout ça". 

La semaine dernière était tout le signe du tendre (enfin pas pour tout le monde) et certaines ont tout particulièrement réussi à "faire vibrer la corde sensible"

Au passage, et entre autre, nous citerons Dimdamdom59 qui nous a pondu un truc pas du tout capilotracté mais plutôt tiré par les poils du c.. et Adrénaline1971 qui nous a donné une explication digne d'une encyclopédie.

Malgré tout, la palme et l'honneur de nous faire travailler sur une nouvelle expression revient à sa seigneurerie Pasd'Bol, mieux connue sous le charmant sobriquet de DarkGally.

La demoiselle n'étant pas une débutante du maniement du verbe, elle nous propose un petit truc bien sympa, bien simple, juste super détendant. Roulements de tambour... L'expression de la semaine : "Vogue la galère". On dit merci qui ? Merci DarkGally !

On pourrait trouver l'origine de cette expression au temps des Romains où les galères étaient le seul mode de transport efficace (à grands coups de fouets qui claquent et résonnent au-dessus des oreilles des pauvres esclaves), mais nous aurions tort.

L'expression "vogue la galère" vient du film "Le diable s"habille en Prada". Pour celles qui viendraient d'une planète méconnue du fin fond du système solaire je vous fait un pitch rapide :

A la recherche d'un emploi, Andréa Sachs est contactée par la société Ellias-Clark, maison d'édition qui édite le grand magazine de mode Runway, dirigé par la célèbre Miranda Priestly.  
Journaliste dans l'âme, Andréa se rend vite compte, dès lors qu'elle pénètre dans l'enceinte des locaux de Runway, qu'elle est très loin de l'état d'esprit et du style vestimentaire de ses collègues. La première assistante Emily et la cruelle Miranda le lui font vite remarquer. 

Bien évidemment, le magazine Runway n'existe pas mais n'est que la version cinématographique du non moins connu magazine Vogue. Andréa Sachs est nom d'emprunt pour une demoiselle, toute réelle, qui a subi les foudres de la très célèbre rédactrice de l'édition US : Anna Wintour (vous avez vu, je maîtrise un peu quand même en mode, sous mes airs de bouseuse campagnarde).

"Vogue la galère", c'est ce dont on se souviendra d'un long sms envoyé par Andréa à son petit ami pour le prévenir qu'elle ne pourrait pas honorer son invitation à dîner à cause d'un tas de problèmes jobistiques à régler.

Pour être plus exacte et plus complète, le sms mentionnait : "Vogue : la galère ! pourrais pas te rejoindre chez le japonais, j'ai trop de sushis au bureau  (le reste, c'est perso, je ne vais quand même pas tout déballer comme ça)...".

Si vous pensez que "c'est pas du tout ça", libre à vous de bloguer votre explication et de me laisser le lien de votre billet en commentaire. Vous avez jusqu'à mardi soir !

Et pour vous, elle vogue, flotte ou coule la galère ?

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mardi 20 septembre 2011

Fan de rugby et j'assume

Non, je n'ai pas honte de le dire, je suis fan de rugby. Donc, en ce moment je suis gâtée, mes sens sont en ébullition et mon réveil sonne même le week end. 

Je suis tellement adepte que je pourrais vous faire les commentaires des matchs mieux que les pros. Le Haka n'a aucun secret pour moi, j'en maîtrise les paroles et la gestuelle (petits joueurs les commentateurs de France 2 qui ont répété tout l'été). Il faut me voir chanter  "la Marseillaise", "le God save the Queen" et "l'Irland's Call". 

Le plus drôle, c'est certainement les dialogues de sourds (je ne parle pas de ceux de la nuit où, là aussi j'excelle) entre Mari Adoré (qui n'entend rien au rugby mais qui fait mine de s'y intéresser pour me faire plaisir) et moi. 

Quand je parle de cocotte, il ne voit pas le rassemblement de puissance autour du porteur du ballon, mais se demande si je désire manger du poulet rôti au déjeuner.

Quand j'admire un passage de pick and go, il file chercher le matériel de couture pour faire l'ourlet de mon dernier jean's.

Quand je crie "Mark", il me répond téfal, calor ou samsung alors que moi je lui parle de l'arrêt de volée dans les 22.

Si on rajoute l'allure virile des protagonistes du calendrier, qui osera me dire que le rugby ce n'est pas un truc pour les filles ?

Enfin peut être pas pour toutes... Regardez celle-là, je ne suis pas sûre qu'elle trouve le plaquage sexy !


Vidéo virale par ebuzzing




Et vous, c'est quoi votre dada ?

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lundi 19 septembre 2011

Chers collègues (un pavé dans la mare #3)

Aujourd'hui, ce n'est pas mon instinct de mère rebelle qui se réveille, ni même celui de femme mais bien mon instinct de prof. Attention, profs sensibles, passez votre chemin ! 

Après avoir testé l'Education Nationale (très peu pour moi, merci, je ne repasserai pas), je suis allée faire un tour du côté de l'Enseignement Agricole. Là, tout m'a paru plus beau, plus humain, plus vrai plus tentant. 

Certes, il est vrai que j'ai la chance d'enseigner une matière technique plutôt sympa (quoi de plus cool que d'aller s'occuper de petits agneaux tous frais sortis du ventre de leur mère, que d'assister à la mise bas d'une vache ou d'aller peser des petits veaux), mais ça ne fait pas le tout. Il y a comme qui dirait un truc apaisant dans l'air de l'Enseignement Agricole, comme un air de famille. 

Cependant, il n'empêche que, comme partout, il y ait des cas affolants, des électrons libres, des personnes dénuées de toute réalité. Je ne vous citerai que trois exemples, mais il y en a tant.

1. Une prof de français, qui, au moment où la sécheresse s'invitait à tous les journaux télévisés, nous lâche  une bombe en déjeunant. Pour se replacer dans le contexte, il faut savoir qu'à table, ce jour là, se trouvent deux de mes collègues qui partagent leur temps entre les salles de classe et leurs tracteurs. Donc, cette charmante dame nous fait l'honneur d'une de ses remarques pseudo-intellos : 
"J'ai regardé le 20 heures hier soir (ravie de le savoir). Ils parlaient de la sécheresse (ah bon...) et ils y avaient même des agriculteurs. C'est fou, mais ils parlent quand même à peu près bien français, je ne croyais pas !". 

Là, j'ai failli m'étouffer. J'ai vu la colère et le dégoût dans les yeux de mes deux collègues qui se sont empressés de finir leur plateau, ont évité de le lui coller à travers la figure et sont partis dignement.

2. Toujours la même prof de français, qui, lors d'une réunion sur le tutorat (dispositif permettant à des élèves en difficulté de trouver une oreille apaisante doublée d'une âme de conseiller d'orientation) s'inquiète de voir le nombre important de volontaires. La réunion touchant à sa fin, elle ose poser LA question : 
"Mais, vu le nombre que nous sommes, ça veut dire que nous serons moins payés pour faire ça que l'année dernière? Et si ce sont les élèves qui choisissent leur tuteur, et pas l'inverse, ça veut dire que je pourrais ne pas être choisie (et donc ne pas récupérer d'heures sup' à ne pas faire grand chose...) ?" .

Ben ouais ma p'tite dame, ce sont les élèves qui choisiront et ne t'inquiète pas, ils ne sont pas dupes ! Tu pourras donc rentrer chez toi de bonne heure ! L'intérêt des élèves, tu connais ? Ah non, toi tu connais celui de ton porte-monnaie...



3. Un prof d'agronomie au sujet des séances de pluri. Tout d'abord, expliquons ce qu'est la pluri : pluri = diminutif de pluridisciplinarité. Ce sont des séances de cours où plusieurs enseignants se retrouvent ensemble devant une même classe pour traiter d'un sujet sous plusieurs angles. La pluri  est un élément phare de l'enseignement agricole qui lui permet de donner du sens aux formations. 

Revenons donc à notre cher prof d'agro qui au bout de 30 minutes de pluri (sur une plage de deux heures) assène le truc qui tue :
"Bon, vous êtes déjà deux (profs), vous n'avez pas besoin de moi pour les garder, je m'en vais." 

Ben voyons, pour sûr nous n'avons pas besoin de ton poil dans la main ! Passe la porte et rentre vite chez toi ! Les élèves ? Mais non ils ne t'en voudront pas (en tout cas pas maintenant, attends un peu ta prochaine heure de cours !) ! 

Tout ça pour dire qu'ils y a des cons partout, que sinon on s'ennuierait fortement et que nous n'aurions pas d'autre sujet de discussion dans nos chaumières le soir. Et sans eux, pas de pavé dans la mare ! Voilà ma Canette, j'ai bien fait mes devoirs !

Et vous, votre pavé dans la mare ?

p.s. : Il y a toujours un "C'est pas du tout ça" qui traîne, vous avez jusqu'à mardi soir pour nous expliquer l'expression "faire vibrer la corde sensible".

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dimanche 18 septembre 2011

Liste des moments de vie #4


Cette fois la rentrée est passée et bien passée et même si je ne l'avais pas mentionné dans ma liste de résolutions, il est grand temps de reprendre les bonnes habitudes et de se remettre à la liste des moments de vie initiée par Franny.

Liste : *4*
Date : 18 septembre 2011

Je pense... au tas de linge qui n'attend plus que ma centrale vapeur (et accessoirement moi ).

Je remercie ... Jolie Bichette de m'avoir refourgué son gros rhume ! Elle est déjà partageuse ma fille !

J'espère ... que ma terrasse sera finie mardi car mes tomettes je les préfère rouges. 

Je suis habillée ... en pyjama, vous ne pensiez tout de même pas que j'allais être en tenue de soirée, spécialement pour écrire cette liste !

Je lis ... 

Bouquin génial, auteur adoré...

J'écoute ... la voix de Catherine Ceylac, animant thé ou café, mêlée à celle de Yasmina Khadra.

Hier j'ai regardé ... une rediff d'un vieux Fort Boyard sur Gulli. Non je n'ai pas honte, pas une seule seconde, je suis fan du Fort depuis la première saison (ça ne me rajeunit pas du tout ça).

Je vois par la fenêtre ... Verdun et ses tranchées ou plutôt ma terrasse en voie de reconstruction.

J'entends dans ma maison ... Mari Adoré qui est en train de peler des pommes : compote pour Jolie Bichette et tarte Tatin pour nous (il est presque parfait cet homme).

Je sens dans ma cuisine ... rien, mais ça va venir, voir plus haut !

Je crée ... des cours, toujours des cours, des contrôles aussi et entre un cours et un contrôle un peu de blog.

Je dois faire avant ma prochaine liste ... soigner cette vilaine toux.

Je partage une citation ... Ka mate ka mate kaora kaora (coupe du monde de Rugby oblige).

Je partage un blog... celui de Annabelle sort les poubelles car c'était honteux qu'on ne se connaisse pas.

Un article de ce blog en particulier ... La blonde va à la plage, parce que là vraiment, j'ai fait pipi dans ma gaine 24h de chez Playtex.

Je partage une photo prise dans la semaine ... pas de photo cette semaine encore.

Un petit conseil pour mon gros rhume ?

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vendredi 16 septembre 2011

Bavardages de nanas #2

Allongez-vous sur le canap' qu'elle disait La Bavarde ! Ah, elle veut des discussions de minettes... Ben là, elle nous a servies, on parle de poils aujourd'hui ! Les poils et moi une longue histoire. 

Je suis super paradoxale comme nana. Les poils j'adore ça... chez les mecs. Un mec sans poil, c'est comme une ferme sans vache, c'est-à-dire aussi inadmissible qu'une femme sans seins (même des tous petits nichons ça marche !). 

Moi, le côté adolescent prépubère, ça ne me fait aucun effet, enfin si, j'ai tendance à fuir. Je veux un mâle, un vrai, avec des poils, limite ours brun !

Par contre, chez moi, les poils c'est pouahhhh (moue de dégoût). Fût un temps, j'étais une adepte de l'épilateur électrique, j'en ai tellement usé du silk epil, que c'est devenu un cadeau de Noël traditionnel de la part de ma Môman. 

Bizarrement et surtout par manque de temps (cause : arrivée dans ma vie de poilue d'une petite chose dont on ne doit pas parler ici), j'ai délaissé mes premières amours  pour un amant beaucoup plus rapide mais finalement moins efficace : le rasoir. Oui, je sais, c'est pas bien (pas la peine de me faire la morale), mais tellement rapide... 

Du coup, un jour sur trois j'ai la peau des jambes toute douce, soyeuse (et parfois balafrée quand mes paupières sont encore trop lourdes le matin). Le deuxième jour, visuellement (et de très loin) ça va encore. Au toucher, c'est pas le top mais c'est encore encore supportable. Le troisième jour, en ouvrant les yeux je me demande souvent comment j'ai pu me métamorphoser en porc-épic pendant la nuit. Du coup rebelote, viens voir par là  si j'y suis mon cher Wilkinson...

Mais le must, en terme de poils, c'est mon expérience ravageuse avec la cire et mon "léger duvet d'oie" (comme dit La Bavarde). N'ayant plus de crème décolorante (largement suffisante au camouflage de ma moustache de dictatrice), je me suis jetée sur des bandelettes de cire spécialement dédiées à cet usage.

Je vous passerai le rictus de douleur à l'arrachage pour ne vous raconter que le résultat de l'opération. Deux jours après la torture, est apparue, sur la quasi totalité de la zone épilée, un plaque de boutons de fièvre (ça fait moins véroleux que l'herpès non ?) ! Charmante, ravissante la demoiselle, j'aurais préféré les bacchantes de Salvador Dali. Une chose est sûre, Veet ne m'y reprendra plus !

Et vous, vous leur faites quoi à vos poils ?

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mercredi 14 septembre 2011

C'est pas du tout ça #7

Grâce au "C'est pas du tout ça" de la semaine dernière et l'explication de "Poser coeur sur carreau", j'en ai vu des vertes et des pas mûres ! Celle rapide et efficace de Sherpa et Loukoum (en commentaire) vaut son pesant sanguinolent et celle d'Ismeralda nous entraîne sur les traces de Pagnol. 

Nous avons aussi accueilli deux petites nouvelles dans nos rangs : la plus grande bavarde de la création et Adrénaline1971.

C'est pourquoi, chères consoeurs (puisque les mec nous délaissent), nous bosserons cette semaine sous les ordres d'Adrénaline1971. Elle nous laisse le champ libre avec une figure imposée : " Faire vibrer la corde sensible".

Je sens que je vais lire des histoires de Guillaume Tell ou de violoniste en herbe, mais je vous le dis tout de suite les filles, c'est pas du tout ça. Et je vous préviens, pour une fois (et ça fera plaisir à Maman-mais-pas-seulement), mon explication se place sous le niveau de la ceinture. Les moins de 18 ans passent donc leur chemin.

L'explication de "Faire vibrer la corde sensible" réside dans l'éducation quasi monacale que nous avons toutes reçues (si si, toutes, je vous assure). Fût un temps, l'anatomie n'était pas une science mais un tabou. C'était un acte d'impiété que de décrire les différentes parties du corps humain et encore plus quand le corps décrit était celui de la femme. Ce temps est aujourd'hui révolu, mais le tabou plane encore. 

Si chez l'Homme, les différentes parties viriles portent un nom qui leur est propre, chez la Femme, on nomme les différents organes avec des mots qui ne choqueront personne. Ainsi l'allusion, on notera l'allusion à la bouche pour décrire la vulve.

En restant dans le champ lexical buccal, notre tout petit organe érectile va devenir l'équivalent des cordes vocales de la culotte. Etant présent en un seul exemplaire, nous l'appellerons donc la corde.

Que ceux et celles qui n'ont jamais dit fontaine me jettent la première pierre (tiens, tiens, deux expressions bien sympathique) mais si cette corde n'est pas sensible je n'y comprends plus rien. Du coup, "faire vibrer la corde sensible" prend tout son sens. Ceux et celles qui n'auraient pas compris me le disent en commentaire, je me ferai un plaisir de leur expliquer.

Comment ça, c'est pas du tout ça ? Alors, c'est quoi ?

Allez top départ, vous avez jusqu'à mardi prochain pour bloguer et me mettre en commentaire le lien vers votre explication.

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mardi 13 septembre 2011

Ma fille, quand tu seras grande, tu seras...

Attention, à prendre au 28ème degré !

Loin de moi l'envie de prédestiner ma progéniture à une carrière particulière (je ne voudrais pas me faire taper sur les doigts, comme pour la couleur rose) mais il faut bien admettre que les enfants nous montrent leur potentiel dès le plus jeune âge.

Si certains manient à la perfection les cubes de construction dès 4 mois, il n'y a pas de doute, ils embrasseront avec plaisir la carrière d'architecte. D'autres, vouent, dès leur tendre enfance, une folle passion aux animaux, ils seront très certainement d'excellents vétérinaires. A la vue des caprices de certaines petites filles, je mettrai ma main à couper qu'elles feront de formidables actrices montant avec élégance les marches du Festival de Cannes.

Concernant Jolie Bichette, j'ai pendant très longtemps hésité. En effet, elle a eu sa période cuillère en bois. Je la voyais donc déjà grande chef étoilée avec un 18/20 au Gault et Millau. Je l'imaginais comme jury intransigeant du Master Chef de 2041. Cette période ne fût que de courte durée, la cuillère en bois est délaissée et mes rêves de petits plats, mitonnés avec amour, envolés.

Non, force est de constater que Jolie Bichette sera très certainement députée. Pourquoi ? Parce qu'à neufs mois, la charmante demoiselle en maîtrise déjà toutes les attitudes :
  • Elle est capable de s'endormir partout et en très peu de temps.
  • Elle salue à la cantonade sans jamais se fatiguer.
  • Elle sait dire non et toujours avec un sourire enjôleur.
  • Elle serre la main avec une poigne digne de celle de notre Jacquot national au Salon de l'Agriculture.

Et, soyons fous, si les mentalités changent et comme la demoiselle a les dents longues (surtout deux et depuis peu !!!), Jolie Bichette, tu seras Présidente de la République !



Et vous, les vôtres ils seront quoi ?

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lundi 12 septembre 2011

La nuit, tous les chevreuils sont gris...

La nuit, c'est là que je suis la plus drôle. Le reste du temps je suis une petite comique mais la nuit, je me lâche ! 

Régulièrement je baragouine des trucs incompréhensibles, que Mari Adoré essaie vainement de me raconter aux aurores. Assez fréquemment, je fais cours. Dans les trucs déjà recensés, on peut trouver :

  • S'assoir droite comme un i dans le lit et faire un cours sur l'anatomie de l'appareil reproducteur du taureau ;
  • Se cacher au pied du lit et essayer de surprendre les élèves imaginaires en pleine séance de triche pendant un contrôle (je lui ai fait vraiment peur à Mari Adoré cette fois là) ;
  • Grogner parce qu'un chenapan n'avait pas respecté les consignes d'un exercice ;
  • Faire l'appel (ça, c'est un classique).

Là, vous allez me dire que c'est déjà du grand art, qu'il faut que je pense à débrancher mon cerveau de prof avant d'aller me coucher ou que je prenne des petites pilules roses pour me calmer. Mais vous n'avez pas tout lu. 

Le must, c'était cette nuit, sur les coups de 4h du mat'. Ce matin, Mari Adoré me réveille et me narre ma nouvelle discussion nocturne :

La Fée Passie (en frappant légèrement Mari Adoré sur la cuisse) : "T'as vu, là-bas, au coin du bois, les chevreuils ?
Mari Adoré : - Quoi ?
La Fée Passie (en pointant le doigt) : - Là-bas, au coin du bois, il y en a trois avec un petit.
Mari Adoré : - Ah oui ?
La Fée Passie : - Tu les vois ?
Mari Adoré : Oui, oui, ils sont là !
La Fée Passie : - Ben arrête, on voit rien, il fait nuit ! "

Euh... quoi dire ? Seulement merci à Mari Adoré de s'être réveillé (remarquez il n'a pas eu vraiment le choix vu qu'un pic-vert lui martelait la cuisse), d'avoir écouté et surtout de m'avoir raconté.

Vous faites des trucs bizarres, vous, la nuit ?

p.s. : Les petites pilules roses, c'est ça ?

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Un chat dans le berceau (un pavé dans la mare #2)

La famille Passie aurait pu se nommer la famille Noé. En effet, dans l'antre de la Fée, se côtoient humains, félins, canin, lapins et poussins (enfin les derniers sont plutôt dans le jardin) et tout ça rime en IN (trop forte la Fée) !

Mon pavé dans la mare de La Mère Cane, sera destiné, cette semaine, aux bien-pensants vétérinaires et médecins amateurs. 

Non, je ne parle pas des professionnels des métiers de la santé qui ont bien raison de nous prodiguer de bons conseils, je m'adresse à tous ceux qui ont la critique facile quant à la présence de chaminous auprès des femmes enceintes et des bébés.

Allez, je me lance dans la mare avec mon pavé ! Prenons l'exemple d'une fée anonyme que nous appèlerons pour plus de facilité la Fée P.

La Fée P. est une véritable Brigitte Bardot, une SPA à elle toute seule, elle pleure même devant les documentaires animaliers quand une gentille gazelle se fait rattraper par une lionne. La Fée P. est l'heureuse maîtresse de 4 non mois heureux félins qui partagent sa vie depuis  des lustres pour certains.

Quand la Fée P. a annoncé (à l'ensemble de sa famille, des ses amis, collègues et autres connaissances) son état de gestation confirmé (ça fait savant non ???), elle s'attendait à des hourras, des bravos, des "mais c'est super". Elle s'attendait donc à tout sauf à :


  • "Mais tu es folle !!! Avec 4 chats, tu vas attraper la tuberculose ! ". Première chose, les chats ne sont pas susceptibles de nous transmettre la tuberculose mais la toxoplasmose, nuance. Ensuite, il a fallu expliquer, vainement d'ailleurs, que, certes, les chats étaient un des vecteurs de la toxoplasmose mais qu'ils étaient largement battus par la viande pas assez cuite et les légumes mal lavés.  Rien à faire, certains on même proposé à la Fée de faire piquer ses gentils minets.

  • "Mais tu te rends compte, quand le bébé sera là, les chats vont venir l'étouffer dans son berceau ! ". Comment dire ???  La Fée P. a bien essayé de dire à ces braves gens que son antre disposait de portes et de fenêtres qui pouvaient s'ouvrir et se refermer. Que, de plus, elle n'était pas complètement cinglée (juste attaquée un petit peu sur les bords) et qu'elle vérifierait si les matous ne se sont pas faufilés entre ses jambes pendant le dixième de seconde nécessaire à l'ouverture ou à la fermeture de la porte. Et qu'enfin, les chats n'étant pas munis de pouces opposables il leur serait très difficile de tourner la poignée de la sus-citée porte.
  • "Mais, avec tant de chats, il y aura plein de poils par terre quand le bébé fera du quatre pattes ! ". La Fée P. a bondi, mordu et craché (ça déteint d'avoir 4 chats) et a rétorqué que personne n'avait encore eu à se plaindre du ménage dans l'antre et qu'il n'y avait aucune raison que l'aspirateur et le balai fasse grève à la naissance du bébé.

La Fée P. est encore furieuse d'avoir été confrontée à ce ramassis de conn***** et demande aux gentils volontaires pour l'euthanasie féline s'ils se lavent bien les mains après avoir fait pipi !

Et vous, vous avez jeté quoi dans la mare aujourd'hui ?


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dimanche 11 septembre 2011

Bavardages de nanas #1

Sur une super initiative de ma cop' Maman bavarde, je me lance dans les bavardages de nanas. Le thème de la semaine : les résolutions pour cette nouvelle années scolaire

Les résolutions sont faites pour être annoncées très haut et fort et mises petit à petit de côté. Mais promis, cette année sera celle des transformations majeures (enfin jusqu'à la fin du monde, elle annoncée pour quand déjà ?).

Alors, cette année sera sous le signe ... :
  • Du rangement de mon armoire à bordel. Dans cette armoire magique, il y a de tout : des vieux cours qu'il faut que je classe (ou que je brûle, c'est à voir), la capote de la poussette-brouette, des vieux relevés de compte (j'ai honte...) et tout un tas de trucs aux catégories non identifiées.
  • Du retour à la piscine (moi aussi je suis fan des orteils flétris) et ce, de façon hebdomadaire. Je vous assure qu'ils sont là les abdos, mais bien planqués sous une charmante petite couche isolante.
  • Des contrôles corrigés dans les deux jours qui suivent leur réalisation par mes chers marmots. Hors de question de les ensevelir dans l'armoire précédemment citée qui pourrait se transformer en triangle des Bermudes.
  • Des séances de chouchoutage de ma face de raie. Stratégiquement à effectuer après la séance chlorée, mais qui, je le sens, seront bien moins fréquentes. Note perso : penser à devenir une vraie fille un jour !
  • De l'entente parfaite avec ma Pince Coupante... On peut toujours rêver !

Voilà, cinq toutes petites résolutions à tenir. Si jamais vous sentez que je faiblis, vous êtes autorisé(e)s à me botter le derrière !

Et pour vous, elle sera sous quel signe cette nouvelle année ?

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samedi 10 septembre 2011

Je suis une terreur !

Youpi, youpi c'est la rentrée !
Les joies des nouvelles têtes, le retour des anciennes, les problèmes d'emploi du temps à régler, les collègues toutes bronzées, ça  c'est vraiment le bonheur.



Bon, une fois que vous vous êtes délecté de ces petits plaisirs, il faut s'y mettre, se secouer les plumes et commencer à bosser. La première heure, c'est toujours sympa, et c'est rituel. Pour moi ça donne quelque chose comme ça  :

1. Bonjour à tous, moi c'est La Fée Passie, je vous l'écris au tableau, histoire que vous l'orthographiez correctement : P-A-S-S-I-E et on n'oublie pas le E à la fin, d'accord Mowgouaille ?

2. Vous allez me remplir une petite fiche, pas le truc habituel avec la couleur du premier jupon de votre arrière grand-mère. Non, vous allez me dire ce qu'est, d'après vous, un bon prof, un bon élève et vous me citerez trois de vos défauts et trois de vos qualités. Pour moi, pour les qualités ça donne : parfaite, drôle et surtout modeste. Vous imaginez donc bien que je n'ai aucun défaut !

3. Le bavardage est autorisé à petite échelle. S'il prend plus d'ampleur, n'oubliez pas que je manie le rouleau de charterton comme personne ! Compris ma bavarde ?

4. Pas de mauvais esprit, nous sommes tous dans la même galère ! Seules les langues de vipère sont autorisées.

5. Vous me ferez le plaisir de calculer vous-mêmes votre moyenne ! Et oui, les maths ça sert à ça, mais pas seulement

6. Vous aurez l'obligeance d'écrire un français digne de Pivot, je veux des lettres, des mots et des phrases.

7. Je vais donc vous parler tout au cours de l 'année de poules, de lapins et de moutons. Comment ça, Steff,  c'est mieux chez les voisins ?

Dès le deuxième cours, on passe aux choses sérieuses, les stylos chauffent, les feuilles brûlent et les oreilles rougissent ! Et là où je suis vraiment une terreur c'est quand je leur annonce qu'à la fin de la première semaine ils auront leur première interro !

Allez, dépêchez-vous, vous êtes en retard !

Et comment ça je suis accro aux blogs de mes copines ?

p.s. : Je vous rappelle qu'il y a toujours un "C'est pas du tout ça" au chaud ! Vous avez jusqu'à mardi soir !

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mercredi 7 septembre 2011

C'est pas du tout ça #6

Après le "Bouc émissaire" de Kiara de la semaine dernière, il fallait faire fort pour trouver un expression à la hauteur.

Cette semaine, ce ne sera pas une expression très connue (elle existe pourtant, je me suis documentée) de la langue française sur laquelle nous allons plancher mais sur une expression très usitée dans la famille Passie.

Votre mission, si vous l'acceptez, sera de donner votre explication (bizarre, poétique, comique, dramatique...) à l'expression : "Poser coeur sur carreau" qui signifie vomir. Vous avez jusqu'à mardi prochain pour bloguer et venir me mettre en commentaire le lien de votre billet.

Pour moi, ça donne ça :

L'expression "Poser coeur sur carreau" provient de l'oeuvre cultissime de Lewis Carroll : Les aventures d'Alice aux pays des merveilles.

Lors de l'écriture de son conte, le bon Lewis voulait donner un mari digne de ce nom à la l'affreuse Reine de Coeur. Celle-ci avait, dans un premier temps, jeté son dévolu sur un charmant prince nommé Prince de Carreau. La mégère employa tous les stratagèmes possibles pour rendre fou d'amour celui qui avait percé à jour son coeur de pierre et remarqué l'odeur fétide qu'elle dégageait.

Voyant ses efforts vains, la Reine de Coeur se lança dans la croisade de la dernière chance et décida de transformer quelque peu son apparence en buvant un nectar enchanté préparé par le Lièvre de Mars. Ce liquide au goût infâme eut pour effet de la rendre belle et svelte mais ne changea rien à son âme de dictatrice et à son odeur putride.

Une fois métamorphosée, elle se rendit au palais du Prince de Carreau et lui fit les yeux doux. Celui-ci, trompé par l'apparence de la dame, fondit et lui demanda de se poser sur ses genoux.

Par l'odeur, écoeuré, le Prince de Carreau fut alerté de la surpercherie. Cependant, le jeune homme, trop sensible du naseau, ne put se retenir et vida le contenu de son estomac sur les bas de la belle ce qui eut pour effet immédiat de lever le sortilège.

Comment ça, l'explication de "Poser coeur sur carreau", c'est pas du tout ça ? 


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samedi 3 septembre 2011

Le pire quand on est prof...

Le pire quand on est prof, ce n'est pas la rentrée après deux longs mois de vacances. Certes, il n'est pas facile de ranger les tongs et le paréo au placard (plutôt les bottes en caoutchouc et le ciré cette année) et de réenfiler la blouse grise. En effet, quand on est une fifille, il y a toujours moyen de jouer sur les accessoires pour rendre la blouse un peu plus glamour.


Le pire quand on est prof, ce n'est pas de préparer des cours. Sauf peut être si, comme moi vous ne pouvez le faire qu'en vous y prenant au dernier moment et que, d'un coup, les nuits paraissent bien courtes.

Le pire quand on est prof, ce n'est pas de faire respecter la discipline dans sa classe. Pour ça, deux solutions : soit vous avez un physique naturellement intimidant qui vous servira toute l'année à passer pour le grand méchant loup, soit vous avez beaucoup d'humour et une bonne dose de charisme qui font que naturellement les élèves vous adoreront. Pour ceux qui n'ont ni l'un ni l'autre il y a toujours la vieille menace de heures de colle ou du rendez-vous dans le bureau du proviseur.

Le pire quand on est prof, ce n'est pas de supporter les interminables réunions parents-professeurs. Il suffit de se dire que vous allez sacrifier une ou deux de vos soirées télé (ou blog, ou macramé) pour assouvir votre besoin de basse vengeance envers Untel ou Untelle qui vous auront copieusement gonflé pendant un ou deux trimestre(s).

Non, le pire quand on est prof, c'est de s'attacher aux élèves, de les voir grandir, évoluer. Le pire quand on est prof c'est d'aider un petit bout de personne à se construire, l'aider dans ses choix, le voir réussir et d'un coup voir tout cela s'effondrer. Un seul coup de téléphone (comme celui d'hier soir), peut vous plonger dans ce qui est le pire quand on est prof : perdre un élève.

Aujourd'hui, je n'arrive pas à me dire que je ne verrai plus sa silhouette dans les couloirs. Il me semble impossible de penser qu'il ne passera pas la tête dans l'encadrement de la porte pour me dire : "Bonjour ma maîtresse préférée" (adorable pour un grand benêt de 18 ans). Il va m'être extrêmement difficile de prendre mon téléphone pour prévenir mes collègues de cette nouvelle effroyable.

Pour le remontage de moral, il va falloir que vous soyez costaudes les copines...

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